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MessageSujet: une nouvelle   une nouvelle EmptyMar 16 Jan 2007 - 8:35

Voici le texte d'une nouvelle que j'avais rédigée en 3ème ( je suis belge mais on est en troisième au même àge qu'en France). Soyez donc indulgents, même si je trouve le texte encore bien.
Le point de départ de cette rédaction, c'était une peinture représentant un paysage champêtre avec une maison au bord d'une petite rivière, visiblement peu profonde car une charette état ensilée au milieu. Sur le côté de cette maison, il a avait une dame qui lavait son linge.

Un verre de trop


Nous sommes en 1767. Dans ce décor champêtre où coule une rivière bordée de champs, de platanes et de roseaux se trouve une maison crasseuse dont la cheminée laisse s ‘échapper une odeur nauséabonde provenant d’on ne sait trop quoi…

Edouard Chantrain, modeste fermier propriétaire d’un petit lot de terre reçu en héritage de son père défunt deux ans auparavant et son fils se rendent au village tout proche de St-Céré avec leur récolte afin de la mettre en sécurité dans le grenier. Au détour d’un chemin, l’attelage rencontra un chien, un épagneul breton, qui surprit les chevaux qui s’emballèrent. Edouard ne parvint à les arrêter qu’en plein milieu de la rivière qui s’écoulait paisiblement entre les champs fleuris, les vieux arbres et les plus jeunes. Après de nombreux et vains efforts de leurs chevaux harassés par une longue journée de route sous une chaleur accablante, presque insoutenable, ils se résignent à aller demander de l’aide à la dame qui lavait son linge sur sa terrasse. Elle les avait remarqués mais n’avait montré aucun signe d’intérêt envers eux. Edouard commença :
- Bonjour madame.
- Hein, quoi, ha ouais bonjour, lui répondit-elle d’ un air perdu, absorbée par sa lessive.
- Est-ce qu ‘il y a un homme dans le coin ou quelque autre personne susceptible de nous aider ?
- Non, répondit-elle, je vis seule ici depuis cinq ans, depuis la mort de mon mari. Et les maisons les plus proches sont à 10 km d’ici, au village. Mais il se fait tard. Entrez. Je vous donnerai le gîte et le couvert. Comme ça, nous pourrons aller chercher demain de l’aide au village.
- Merci, madame.

Le temps avant le dîner se déroula sans incident notable. Edouard et Marie - car la dame s’appelait comme ça – parlèrent de tout et de rien, lui racontant sa vie de fermier, elle parlant de son mari mort quelques années plus tôt. Quant à Bastien, le fils d’ Edouard, il joua à poursuivre le chien dans les champs. Au crépuscule, ils mangèrent tous dans la salle à manger de Marie. L’intérieur de la maison ne ressemblait en rien à l’extérieur. Alors que, de dehors, on aurait pu la confondre avec une maison abandonnée, à l’intérieur tout était différent. Le sol était propre avec de jolies tentures de soie aux fenêtres, de belles chaises au dossier d’osier se glissaient gracieusement sous une table en bois massif. Des jolis bibelots, des sculptures en bois représentant divers personnages, du berger au prêtre, du fermier à la sorcière, venaient se poser sur les meubles, petits ou grands, à tiroirs ou sans, s’accordaient harmonieusement avec les tapisseries pendues au mur. Aussi, de jolies peintures étaient pendues au mur, toutes plus belles les unes que les autres. Dans chaque chambre se trouvaient deux lits, tous en bois massif. La seule tache à ce décor digne d’un Château de la Loire ou du Petit Trianon du Château de Versailles : le grenier, composé d’un incroyable bric-à-brac de vieilleries en tout genre : meubles aux portes cassées, chaises et tables aux pieds arrachés…et des tas de vêtements usagés, rongées par les mites et qui paraissaient, pour certains, être là depuis des années.

Le dîner se déroula sans grands incidents. Edouard et Bastien avalèrent goulûment et en silence, contents de pouvoir, pour une fois, manger à leur faim. Marie, quant à elle, les regardait avec amusement dévorer leur pièce de bœuf. Car, dans cette maison, en plus du confort, la cuisine y était très raffinée.
Après le repas, ils allèrent faire un brin de toilette dans une pièce tout aussi bien entretenue que les autres et montèrent dans leur chambre. Bastien, harassé par sa course avec le chien s’endormit quelques instants après s’être couché. Mais Edouard ne trouvait pas le sommeil. Il se posait toutes sortes de questions : « J’espère que Marianne ( sa femme ) ne s’inquiétera pas en ne nous voyant pas revenir ; et pour quoi diable est-ce que Marie tient-elle sa maison si propre, elle ne reçoit pourtant jamais de monde… ; combien est-ce que je vais tirer de ma récolte ? Assez, j’espère pour pouvoir payer tout mes ouvriers, car je n’aime pas avoir de dettes… ». Enfin, Il s’endormit…

Et Bastien rêva… Il était seul, dans les bois, avec pour seule lumière la lumière pâle de la lune. Il était poursuivi par un chien, un peu comme celui de Marie, mais en dix fois plus grand !!! Bastien avait beau courir aussi vite qu’il le pouvait, il perdait de terrain par rapport au chien. Au loin, on apercevait une lueur. Il y avait une maison. Il sauta par une fenêtre qui était restée ouverte et … se réveilla avec une douleur fulgurante au nez ! Il était tombé du lit ! Il pesta en se frottant le nez « Stupide rêve » et se recoucha mais ne parvint pas à se rendormir car il avait encore peur à cause de son cauchemar. Au bout de quelques minutes, il descendit à la cuisine pour boire un verre car il avait soif. Mais la maison n’était pas aussi endormie qu’elle aurait due l’être. La porte de la chambre de Marie était ouverte et il y avait de la lumière ainsi que des bruits bizarres en provenance de la cuisine. Bastien réveilla son père et lui dit :
- Papa, papa, réveille toi ! Il y a des bruits bizarres qui viennent de la cuisine !
- Quoi, oh Bastien tu as vu l’heure ? Que se passe-t-il ?
- Il y a des bruits bizarres dans la cuisine.
- Quelle sorte de bruits ?
- Des bruits de casseroles et Marie prononce des paroles bizarres...Son lit est vide…
- Bon, d’accord, on descend mais je suis fatigué.
Ils descendirent ensemble dans la cuisine et virent la chose la plus effrayante de leur vie. A un point tel qu’Edouard crut qu’il allait tomber et Bastien se jeta sous la table. Marie avait perdu toute beauté. Il n’était même plus sur que c’était elle. Il avait devant ses yeux un être totalement chauve, recouvert d’écailles grossières, d’un noir rougeâtre. La chose avait les bras et les jambes frêles, graciles, et un visage plat semblable à une tête de serpent et des yeux gris, semblables aux fenêtres béantes d’une maison abandonnée.
Et soudain, Marie fit volte-face, pointa le doigt en direction de la porte et prononça : « Varota Zarkita ».Cette parole eut pour effet de claquer la porte si fort que les hiboux perchés sur les arbres avoisinants s’envolèrent. Toute retraite leur était devenue impossible. A présent, Marie toisait Bastien et, sans ouvrir la bouche – ou plutôt ce que, d’après Edouard, devait lui servir de bouche – prononça les mots suivants :
- Enfin, voilà du sang frais.
Sur ce, Bastien cria et Edouard, son instinct paternel en action, saisit la chose la plus proche de lui, c’est-à-dire un flacon de la forme d’une goutte d’eau dont il n’osait pas imaginer ce qu’il contenait, et le jeta sur Marie. Elle fut touchée en plein sur la tête. Le contenu du flacon s’échappa et se répandit sur le sol en le brûlant, comme de l’acide l’aurait fait. Edouard alla chercher des draps dans les chambres, en fit des cordes et attacha Marie très solidement à une chaise. Pour la première fois, il remarqua que la cuisine avait bien changé : à la place des bibelots se trouvaient à présent des flacons au contenu douteux, avec des étiquettes sur lesquelles étaient écrites des inscriptions dans un langage qu’ Edouard ne connaissait pas. « Probablement quelque langue orientale » se dit-il. Pendant quelques instants, il se demanda s’il n’avait pas changé de maison. Il fut arrêté dans ses réflexions par les hurlements stridents de Marie. Tout son visage avait repris une couleur normale mais ses yeux laissait paraître la haine, mais aussi de la peur. Ils n’étaient restés là que quelques minutes mais cela avait paru une éternité a Bastien. Enfin, Marie se réveilla et Edouard ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits. Il lui demanda :
- Qui êtes- vous, en réalité, Marie ?
Marie ne comprit pas.
- Ho, ma tête… Où suis-je ?
- Qui êtes- vous ? Redemanda Edouard.
Marie reprenait peu à peu conscience des évènements.
- Je suis…
La suite se fit attendre quelques secondes
- … une sorcière.
Sur cette affirmation, Edouard et Bastien reculèrent, si bien qu’ils se retrouvèrent dos au mur. Marie poursuivit :
- Dans ma famille, depuis sept générations, nous sommes des sorciers. Ma fille sera une sorcière et ma petite-fille aussi.
- Et que faites-vous toute seule ici ?
- J’ai besoin de calme pour mes nuits de transformations. Toutes les semaines, je passe dans un état subconscient et je fais toutes sortes de choses : des potions et des incantations pour tout : la pluie, le vent, le soleil, les récoltes, la mort, les accidents, … Je contrôle tout. Le reste du temps, j’observe la nature, les étoiles, la lune, … En fait, tout ce qui influence ma magie.
- Votre sorcellerie, vous voulez dire…
- Non, je ne fais pas de sorcellerie, c’est de la magie. Ce que nous faisons est soit bénéfique, soit néfaste, mais c’est toujours en fonction des agissements des humains. Si ce qu’ils font est bien, nous les récompensons. Si, au contraire, ils ont fait du mal à la nature ou à d’autres hommes, nous les punissons.
- Vous dites tout le temps nous, remarqua Edouard, vous êtes beaucoup ?
- Quand même… Rien que pour les quinze villages alentours, nous sommes sept femmes et quatre hommes. Et dans le monde entier, nous sommes un million.
- Et, vous, que faites- vous toute seule ici, se répéta Edouard.
- Hé bien, j’observe les étoiles la lune, comme je vous l’ai déjà dit. Cependant, si vous êtes sourd, ce n’est pas de ma faute.
Edouard fut très étonné. C’était la première fois qu’elle blaguait depuis qu’elle était ligotée. Edouard hésita à la libérer mais il jugea vite cette idée farfelue.
- Et de quoi avez-vous besoin pour vos potions ? Demanda Bastien, de plus en plus intéressé par les révélations de Marie.
- J’ai besoin de toutes sortes de plantes, de racines et de feuilles. Mais j’ai aussi besoin de… de sang humain.
Sur cette terrible parole, Edouard se félicita de n’avoir libéré Marie
- Et vous nous auriez tués, se risqua Edouard.
- Non. Malgré que j’avais besoin de sang frais et que cela m’aurait évité de longues et pénibles heures de marche, je ne vous aurais pas tués. Vous … enfin je… crois que je vous aime.
Sur ces propos, Edouard s’affala sur une chaise. « Une sorcière m’aime » pensa-t-il.
Pour la première fois, il vit combien Marie était belle. Ses yeux avaient repris leur couleur d’origine et son visage était de nouveau mignon et attirant. Il se dit à lui-même « Qu’elle est belle, je ne l’avais remarqué auparavant… Ses yeux…quelle beauté…et ce visage… C’est le plus beau que j’ai jamais vu…et ses petites mains… »
« Mais, non ressaisis toi, Edouard ! Tu es marié, tu as cinq enfants avec une merveilleuse femme. Tu as un foyer, un travail. Ta femme a besoin de toi à la ferme… Et Marie est une sorcière, ne l’oublie pas…
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MessageSujet: Re: une nouvelle   une nouvelle EmptyMar 16 Jan 2007 - 8:35

Voici la fin, le message étant trop long pour pouvoir le mettre e une fois.

Pendant qu’il réfléchissait, Marie l’avait regardé en silence, en se demandant ce qui allait suivre. Et il se passa une chose imprévisible. Edouard libéra Marie, monta dans sa chambre, suivi de près par Bastien, ils ramassèrent les quelques effets personnels qu’ils avaient dispersés et quittèrent la maison en disant juste à Marie :
- Merci de nous avoir hébergés, Marie. Nous vous en sommes reconnaissants. Et ne vous inquiétez pas, nous ne dirons rien aux habitants du village à propos de vos pratiques.
Elle les regarda, dans cette nuit étoilée, aller chercher leurs chevaux à l’écurie et les atteler sans prononcer mot. Elle resta sur le pas de sa porte, donna un jambon pour eux et le reste de la famille et attendit quelques instants avant de rentrer dans sa cuisine qui avait repris un aspect normal. Elle ouvrit la porte d’une armoire, sortit un verre, une bouteille d’eau de vie, et but la boisson à la bouteille, sans se soucier du verre. Et, de rage, elle commença à crier par la fenêtre « EDOUARD, JE T’AIME ». Elle cria si fort que les occupants de la charrette se retournèrent.
Arrivés au village, comme le grenier n’était pas encore ouvert, ils se rendirent dans un bar. Edouard commanda quelque chose de fort, très fort pour se remettre de ses émotions tandis que Bastien restait dehors pour garder la charrette. Au bout de quelques verres, il était 8h30 du matin et le tenancier engagea la conversation, car il était le dernier client encore dans l’auberge.
- Dites donc, monsieur, pourquoi buvez vous comme ça ?
- Parce que j’ai vu une sorcière, monsieur. Oui, parfaitement.
- Et, où ça avez-vous vu une sorcière ?
- Ben, je peux pas le dire. J’ai promis.
Le serveur se leva, alla chercher une bouteille et resservit Edouard. Ce dernier vida son verre cul sec et l’aubergiste réitéra sa question :
- Où avez-vous vu une sorcière ?
- A la sortie du village, dans une maison abandonnée le long de la rivière.
- Là où une vieille femme habite toute seule avec son chien ? demanda-t-il, de plus en plus intéressé.
- Oui, parfaitement, monsieur. Là où il y a une femme qui vit seule et qui est amoureuse de moi et qui doit tuer des gens pour le sang pour ses potions.
Mais l’homme était parti. Sur le parvis de l’église, il hurlait tout haut les révélations qu’il venait d’entendre. Les habitants accoururent pour demander des éclaircissements. Le barman leur raconta l’histoire d’Edouard. Ils l’écoutèrent en patiemment mais, dès qu’il eût fini, les habitants hurlèrent leurs idées :
- Qu’on la tue, c’est elle qui a tué nos parents, nos enfants !
- Oui, allons-y !
Les villageois rentrèrent chercher des fourches, des pelles et une corde pour pendre celle qu’ils appelaient le monstre. Edouard, quant à lui, dormait sur la table à cause de la vingtaine de verres d’eau de vie qu’on lui avait fait boire pour lui faire avouer. Tout le village était maintenant en marche pour aller tuer Marie. Arrivés chez la sorcière, ils étaient devenus des bêtes. Ils détruisirent tout. Ils rentèrent dans les chambres, la cuisine, le salon et démolirent tout. Une fois que tout avait été cassé, ils emmenèrent sans ménagement Marie, trop saoule pour se débattre, à l’arbre le plus proche. Ils accrochèrent la corde à la branche la plus basse, le doyen du village passa la corde au cou de Marie et la fit monter sur une souche à l’aide d’une fourche. Il cria d’une voix cruelle, sans aucun signe de remords :
- Et maintenant, CREVE, SALE SORCIERE !!!
Et il poussa la souche. L’agonie de Marie dura deux minutes. Elle avait beau se débattre, elle sentait la vie s’échapper lentement d’elle. Elle vit sa vie repasser devant ses yeux comme un film, son enfance heureuse, la mort de son mari… et Edouard. Elle passa les quelques dernières secondes sa vie à le maudire. Elle mourut comme un chien, sous les jets de bâtons, pierres et de boue. Après avoir bouté le feu à sa maison, les assassins de Marie rentèrent au village, où ils furent accueillis en héros. Edouard, terminant de cuver son eau-de-vie, se réveilla et sortit pour voir la cause de ce remue-ménage. Le doyen terminait de raconter leur sauvage massacre de Marie :
- …nous avons attaché la corde à l’arbre le plus proche. Je l’ai faite monter sur une souche et j’ai donné un coup de pied dedans. Elle a tenu longtemps, je dois dire. Mais, maintenant, elle est bien morte !
Sur ces derniers mots, la foule amassée hurla de joie. Ne comprenant pas se qui passait, il demanda à un paysan à coté de lui :
- Que se passe-t-il ? Qui a-t-on pendu ?
- Une sorcière qui tuait nos enfants et nos parents.
- Où habitait-elle ?
- Dans une maison abandonnée, le long de la rivière.
- Et comment savez- vous que c’est une sorcière ?
- Un type l’a dit à l’auberge…
- Quel type ?
- Un type totalement saoul qui a dormi chez elle, le fou.
Il essaya de se rappeler ce qu’il avait dit. « Le barman m’a fait boire » pensa-t-il. « Je ne voulais rien lui dire mais il m’a resservi…et j’ai parlé. « NON, C’EST IMPOSSIBLE » se dit-il. « Je lui avais promis de ne rien dire…et je l’ai trahie… Il retourna à sa charrette et son fils lui demanda ce qu’il se passait :
- Je ne sais pas, lui mentit-il sur un ton qui cachait mal son mensonge, je ne sais pas, fils. Nous allons aller au grenier et rentrer à la maison.
Le passage au grenier se passe vite et bien, car tout le monde était sur la place du village où le doyen payait une tournée à la foule. Il tira beaucoup, même plus que ce qu’il avait espéré de sa récolte, mais peu lui importait. Le voyage de retour se déroula sans un mot car Bastien dormit durant tout le trajet.
De retour chez lui, il alla tout de suite aux champs, car la période des labours avait déjà commencé. Il ne vit pas sa femme qui était resté à la maison. En fait, il essayait d’oublier ce qu’il avait fait en s’usant à la tache comme une bête de travail. Cette période dura deux ans durant lesquels il s’en voulait plus de jour en jour, si bien qu’il finit, par une belle nuit de pleine lune, par se pendre. Il laissa sa femme et ses six enfants - car elle n’avait eu un de plus depuis - seuls à la maison. Il partit rejoindre Marie de la même façon qu’elle était partie, à ceci près qu’il fut énormément pleuré, à l’inverse de Marie qui, elle, mourut sous les cris, les hurlements et les jets de projectiles en tout genre.

FIN
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